L’année 2023 se termine et il est l’heure de faire le bilan pour le secteur du Conseil en stratégie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette année a été mouvementée avec des hauts et des bas. 2023 s’inscrit dans un environnement macroéconomique complexe après le rebond exceptionnel post covid-19. Beaucoup de spécialistes économiques avaient prédit une récession pour cette année mais elle n’est jamais venue. Ce climat incertain a provoqué un attentisme important du côté des décideurs des grandes entreprises. La hausse des taux directeurs par les banques centrales pour contrer l’inflation n’a fait que renforcer le sentiment qu’il n’était pas le bon moment pour investir sur de nouveaux projets. Conséquence, moins de missions de Conseil en stratégie, moins de staffing et moins de recrutements. Un coup dur qui se fait ressentir partout et qui contraste avec l’euphorie de la reprise. Mais tout n’est pas à jeter pour 2023, de nouvelles perspectives de développement sont à souligner, notamment sur le nouveau sujet de l’intelligence artificielle.
Découvrez dans cet article notre analyse approfondie de l’année 2023 du Conseil en stratégie avec un bilan contrasté, entre perte d’activité et nouvelles perspectives.
Un contexte économique difficile qui a créé une baisse des missions
Environnement macroéconomique : géopolitique, inflation, hausse des taux, récession ?
Les cabinets de Conseil en stratégie sont au cœur de l’économie mondiale. Quand l’économie fonctionne, les cabinets fonctionnent, et inversement, quand ça ralentit, les cabinets ralentissent aussi. L’année 2023 est pleine de contraste sur le plan macro-économique avec, d’une part, un durcissement des politiques monétaires des banques centrales et, d’autre part, des marchés boursiers qui performent à la hausse avec des résultats de croissance exceptionnels : +23% pour le S&P500 et +19% pour l’Eurostoxx50 depuis le 1er janvier 2023. Pourtant, la croissance économique dans les principales régions du monde reste très faible, de l’ordre de +0.8% pour le PIB en France. Comment interpréter ces informations ?
D’abord, il est important de faire un rappel chronologique des faits. La crise du covid-19 a créé un arrêt spectaculaire de l’activité économique dans le monde. De fait, la reprise n’en a été que plus forte avec une relance économique et budgétaire, des gouvernements et des entreprises, qui a stimulé la demande et accentué la pression inflationniste. Puis, en février 2022, la Russie a commencé une guerre en Ukraine ce qui a provoqué une forte hausse du prix des matières premières. Tout ça mis ensemble a provoqué une hausse soudaine de l’inflation, atteignant les +6% en France de mi-2022 jusqu’à début 2023. Aux États-Unis, l’inflation a même atteint son plus haut depuis 40 ans à +9.1% en juin 2022. Les banques centrales ont dû réagir pour contrer cette inflation en augmentant les taux directeurs. La BCE a donc décidé d’augmenter ces taux de 0% à 2.5% entre juillet et décembre 2022, puis a continué à le faire progressivement en 2023 pour atteindre les 4%. Même son de cloche du côté de la FED. Un environnement de taux élevés a un impact significatif sur l’activité économique : fragilisation des structures financières, baisse des investissements, peur d’une récession. Les grandes entreprises, très consommatrices de Conseil en stratégie, ont donc naturellement diminué les missions. L’impact a été très brutal pour les cabinets.
Ensuite, pour ce qui est des marchés boursiers, il est important de souligner qu’ils ne reflètent pas forcément la réalité économique, notamment pour les cabinets de Conseil en stratégie. Les marchés ont tenu bon grâce à des bonnes performances des secteurs de l’industrie et du luxe. La récession crainte et annoncée par tous n’a pas eu lieu et au contraire, la fin de l’année 2023 a même été marquée par une baisse de l’inflation et un arrêt de la hausse des taux directeurs. La perspective d’avoir une baisse des taux en 2024 sans passer par la case récession a dopé la performance du marché. Mais ça ne veut pas dire que l’activité est répartie pour autant pour les cabinets de Conseil en stratégie.
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Baisse de la demande pour les missions de Conseil en stratégie
La demande pour les missions de Conseil en stratégie a donc diminué à cause de l’environnement macroéconomique. Et c’est particulièrement vrai pour les grands cabinets de Conseil en stratégie. Dans cette période d’attentisme, marquée par une baisse des investissements et la mise en retrait de nouveaux projets, les entreprises n’ont pas souhaité libérer des budgets pour des missions de Conseil en stratégie. À raison, les plus grands cabinets comme McKinsey, BCG et Bain coûtent chers. Les entreprises ont préféré se concentrer sur leurs activités actuelles, préserver leur trésorerie et consolider leurs business units afin d’être prêtes à affronter d’éventuelles périodes plus difficiles. De plus, l’activité 2021 et 2022 des cabinets de Conseil en stratégie avaient été marquées par une hausse importante des missions de Private Equity et de transactions M&A. Or, l’environnement de taux élevés a fortement impacté le secteur. Le coût du capital a considérablement augmenté, la valorisation des entreprises a baissé, l’accès au financement est devenu très difficile, la rentabilité des investissements n’est plus assurée et les risques de marché sont toujours aussi importants. En bref, le Conseil en stratégie a perdu également avec le Private Equity et le M&A un moteur essentiel de sa croissance.
Bienvenue à La Plage !
L’impact de la baisse des missions en 2023 pour les cabinets de Conseil en stratégie s’est fait ressentir directement sur le staffing des consultants. Les taux de staffing des consultants en stratégie ont considérablement baissé, presque partout. Dans un article de Consultor, Gaëlle Zinkiewicz du cabinet CVA témoignait d’une baisse du staffing aux alentours de 50% en 2023 alors qu’il était à plus de 100% en 2021 et 2022. Ces chiffres sont plus ou moins les mêmes dans les autres cabinets de Conseil en stratégie de la place parisienne. Conséquence, les consultants qui ne sont pas staffés se retrouvent « On the Beach » ou « à la Plage » selon les cabinets. Cette expression désigne la période pendant laquelle les consultants ne travaillent pas sur une mission pour un client. En temps d’activité normale, la Beach permet de souffler entre deux missions. Par exemple, vous venez de travailler 2 mois intenses sur un plan stratégique pour un acteur du ferroviaire et votre prochain projet est une due diligence pour un acteur de la grande consommation pour 5 semaines et promet d’être très intense. Ce nouveau projet ne commence que dans 1 semaine, alors vous êtes placé « On the Beach » pour souffler, vous n’aurez rien à faire. Par contre, en temps d’activité faible avec peu de staffing, être « On the Beach » signifie que vous travaillez sur des sujets internes du cabinet, le plus souvent sur des propositions commerciales. Le problème de la Beach, et particulièrement pour les nouveaux consultants, est qu’elle n’est pas valorisée et représente donc en quelque sorte du temps perdu. Autre problème, moins il y a de missions, moins il y a de staffing, plus il y a de Beach, et surtout plus il y a de Beach pour les nouveaux entrants. En effet, si vous rentrez en tant que Junior Associate chez McKinsey et que le taux de staffing est très faible, vous risquez de commencer par de la Beach parce qu’au-dessus de vous, il y a des Junior Associate qui sont là depuis 1 an et qui sont donc formés et plus intéressants pour les Partners.
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L’année 2023 marque donc un grand coût d’arrêt dans les cabinets de Conseil en stratégie avec la baisse des missions, la baisse du staffing et la hausse des périodes de Beach. Malheureusement, tout est lié, et le recrutement aussi a été impacté.
Un recrutement au ralenti des MBB, du top 6 jusqu’aux cabinets de Tier 3
Le recrutement dans le Conseil en stratégie, c’était mieux avant !
Retour en arrière en 2021 et 2022, à la sortie du covid-19, les cabinets de Conseil en stratégie ont recruté à tour de bras pour répondre à la hausse du nombre de missions. Les carnets de commandes sont pleins et il faut beaucoup recruter pour assurer les missions. Un effet rattrapage important, en particulier au plus bas de la pyramide, qui a bénéficié à de nombreux étudiants en sortie d’école. L’accélération du recrutement à cause de ce besoin urgent a eu plusieurs conséquences :
- Accélération des processus de recrutement
- L’objectif est de ne pas laisser partir les meilleurs talents chez les concurrents.
- Réalisation des entretiens à distance en visio-conférence
- Les 1ers tours se font le plus souvent à distance puis les derniers tours plutôt en présentiel.
- Hausse des rémunérations en stage
- Les salaires en stage de tous les cabinets sont passés au-dessus de 1500€ pour atteindre jusqu’à 2000€ dans les meilleurs cabinets.
- Hausse des rémunérations en CDI
- À l’entrée le package a augmenté jusqu’à 60K€ en moyenne pour les cabinets et jusqu’à 70K€ pour McKinsey, BCG et Bain.
- Amélioration des conditions de travail
- Mise en place du télétravail et de nouvelles mesures pour favoriser un bon équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
Un autre phénomène est aussi apparu avec un élargissement plus rapide que prévu des écoles cibles avec plus d’étudiants qu’avant de l’EM Lyon, Sciences Po, Dauphine qui intègrent les meilleurs cabinets. L’EDHEC a elle aussi placé quelques étudiants dans certains cabinets de plus petite taille. Tandis que les écoles d’ingénieurs plus spécialisées, comme Supaéro, ont aussi constitué un vivier important de nouveaux consultants. D’autres types d’étudiants, notamment AST, qui n’ont pas fait de classes préparatoires, ont en moyenne plus réussi à intégrer les cabinets qu’auparavant. Malheureusement, tout ou presque, s’est inversé en 2023.
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Coup de frein sur le recrutement : baisse des CDI et report des stages
Revenons à l’état des lieux du début de cet article, environnement incertain, baisse du nombre de missions, taux de staffing très faible, bref la situation s’est compliquée en 2023 pour les cabinets de Conseil en stratégie. Par conséquent, les recrutements ont très fortement ralenti. Le nombre de CDI ouverts a fortement baissé par rapport aux deux années précédentes, où les cabinets avaient anormalement beaucoup recruté. Au contraire, la baisse du staffing pousse les cabinets à réduire fortement ou même geler les recrutements de juniors. Mais ce n’est pas tout, la situation ne s’étant pas améliorée, en cette fin d’année 2023, certains cabinets mettent désormais fin à des périodes d’essai et ne convertissent plus autant les stages de fin d’études. « Nous n’avons pas encore de données consolidées, mais tous les cabinets nous le disent : il y a un ralentissement après une période totalement euphorique et de pénurie de talents » disait David Mahé à Consultor dans un article en date d’octobre 2023.
Un autre problème par rapport au recrutement est observé : le faible turnover à cause de débouchés qui se sont fermés. Historiquement, le Conseil en stratégie est considéré comme un 3ème cycle de formation pour les consultants qui, après 3 à 4 ans en moyenne, quittent le cabinet pour rejoindre une entreprise, une start-up ou créer un projet entrepreneurial. Cela permettait d’avoir une progression rapide des consultants dans les cabinets et un recrutement en continu aux postes de juniors. Or, si en bout de chaîne ça bouche, alors ça bloque partout. Les consultants restent de plus en plus dans les cabinets par faute de débouchés intéressants, donc les progressions se font plus lentes et les juniors s’accumulent réduisant de fait le besoin en recrutement.
Enfin, la baisse du nombre de CDI mais également du nombre de stages a modifié largement les processus de recrutement et a fait mécaniquement augmenter la sélectivité des cabinets.
Hausse de la sélectivité dans les processus de recrutement en Conseil en stratégie
Les processus de recrutements de 2023, c’est tout l’inverse ou presque, de 2021 et 2022. En effet, il y a moins de places mais toujours autant de demandes. Par exemple, McKinsey reçoit 1 million de candidatures dans le monde et 12 000 en France chaque année, d’après Clarisse Magnin, Directrice de McKinsey France, qui évoquait ces chiffres dans le podcast d’Alexandre Mars. Quel impact sur les processus de recrutement ?
- Allongement de la durée entre la candidature et la prise de poste
- Nécessité de candidater 6 à 9 mois avant la date de début souhaité, ce qui correspond à peu près au calendrier de recrutement des banques d’affaires. Si vous voulez commencer en septembre 2024, il faut postuler en janvier 2023.
- Les processus de recrutements sont plus longs comme il y a beaucoup de demandes à traiter mais peu de places. Du 1er contact RH jusqu’au dernier entretien, il y a 1 à 2 mois en moyenne, si ce n’est parfois plus, jusqu’à 3 mois.
- Hausse de la sélectivité sur le screening des candidats
- Retour à une sélection importante sur CV avec une priorité aux étudiants d’une école cible de Tier 1 : HEC, ESSEC, ESCP, Polytechnique, Les Mines, Les Ponts, Centrale Supélec.
- Importance du parcours académique post-bac : classe préparatoire en France ou université prestigieuse à l’étranger.
- Augmentation du nombre d’épreuves dans les processus de recrutement
- Tests en ligne avant ou après le screening pour continuer de filtrer et garder les meilleurs étudiants : McKinsey, BCG, Bain, Roland Berger, Advancy, EY-Parthenon, Monitor Deloitte, etc.
- Épreuves d’études de cas en ligne, ce que propose par exemple le BCG dans son processus de recrutement.
- Augmentation du nombre de tours à passer allant de 3 à 5 tours avec 1 à 2 entretiens par tour.
- Hausse de la sélectivité sur les entretiens
- Étude de cas : besoin d’être irréprochable sur le cas, alors qu’avant une ou deux erreurs pouvaient passer si elles étaient rattrapées.
- Fit : de plus en plus important pour différencier les candidats, certains cabinets ont même des entretiens dédiés au fit, comme Bain et Kéa.
- Hausse globale de la compétition entre les candidats
- Mécaniquement, les principaux cabinets recrutent moins notamment les MBB, donc les étudiants se reportent sur des cabinets de Tier 2 ou Tier 3, ce qui augmentent là aussi la demande pour ces cabinets et la compétition.
- De fait, ces cabinets moins prestigieux récupèrent des profils des meilleures écoles comme HEC, ESSEC, ESCP pour les écoles de commerce.
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2023 n’est donc clairement pas une bonne année en termes de recrutement pour les candidats qui devront se satisfaire d’un plus petit cabinet ou d’une expérience alternative avant de retenter leur chance plus tard. Mais tout n’est pas à jeter en 2023, de nouveaux sujets sont sur la table, notamment celui de l’Intelligence Artificielle.
Le développement de l’intelligence artificielle, nouveau nerf de la guerre du Conseil en stratégie
Le défi de l’IA dans les cabinets de Conseil en stratégie
Le 30 novembre 2022, ChatGpt est rendu accessible au grand public. À partir de ce moment-là, l’intelligence artificielle s’est imposée comme la technologie du futur et est devenue un enjeu business vital pour les cabinets de Conseil en stratégie. Les cabinets n’ont certes pas attendu fin 2022 pour découvrir l’IA mais force est de constater que l’année 2023 a marqué un développement soudain de cette thématique dans le secteur du Conseil en stratégie. L'objectif des cabinets est dans un premier temps, de former les consultants pour utiliser l’IA en interne sur les missions, puis d’en un second de temps, d’être capable de déployer l’IA auprès de ses clients.
En ce sens, plusieurs formations sont proposées pour les profils juniors des cabinets, c’est le cas notamment chez McKinsey, BCG et Bain. Lorsque les nouveaux arrivent, ils ont désormais des bootcamp organisés sur l’intelligence artificielle. Le BCG est allé même encore plus loin en proposant une nouvelle formation test à certains de ses consultants sur 9 semaines pour approfondir leurs connaissances en IA et en devenir presque des experts. La montée en puissance de l’IA a donc accéléré la formation des consultants en stratégie sur son utilisation bien plus rapidement que prévu.
Comment les consultants en stratégie utilisent-ils l’intelligence artificielle au quotidien ?
L’IA permet aux consultants de gagner un temps considérable avec une productivité supérieure dans tout ce qui va être traitement de données, synthèses de documents et réalisation de slides ou de rapports. De l’analyse à la production, l’intelligence artificielle devient un atout phare des consultants en stratégie. Avant, un consultant pouvait mettre jusqu’à une journée entière pour analyser un nouveau marché et en décrypter les principaux éléments, avant de s’attaquer à la problématique du client. Aujourd’hui, avec l’IA, ça lui prend quelques minutes ou quelques heures tout au plus. L’IA permet de rassembler l’ensemble des connaissances des cabinets. En somme, ça facilite le Knowledge Management ou la gestion des connaissances, qui est le premier domaine d’utilisation de l’intelligence artificielle par les cabinets de Conseil en stratégie. À plus long terme, les consultants utiliseront l’IA pour rédiger des slides, organiser des ateliers et trouver de nouvelles idées innovantes.
Entre croissance externe et développement interne des outils IA des cabinets
Pour monter encore plus rapidement en compétences sur les sujets de l’intelligence artificielle, les cabinets de Conseil en stratégie se sont appuyés sur les pôles de Data Science et Data Analytiques que la plupart avait déjà lancé pour traiter les sujets de la transformation digitale : Quantum Black pour McKinsey, BCG X pour le BCG, Advanced Analytics pour Bain ou le Data Lab de PMP Strategy. En complément de ces pôles, les cabinets avec des ressources financières importantes ont réalisé des acquisitions. Par exemple, McKinsey a acquis en janvier 2023 Iguazio, une startup israélienne spécialiste du sujet IA qui a été intégrée à Quantum Black. Tandis que Bain a acquis en juillet 2023 Max Kelsen, spécialiste de l’IA et du Machine Learning. Le développement des consultants et l’apport de nouveaux spécialistes du domaine de l’intelligence artificielle permet aux cabinets de répondre rapidement aux besoins des clients sur ce sujet. Mais il permet aussi aux consultants de se former plus rapidement.
Les meilleurs cabinets se sont également dotés de leurs propres outils d’IA, c’est le cas par exemple de McKinsey qui a annoncé le lancement de Lilli en août 2023. Lilli regroupe toutes les connaissances du cabinet et de ses collaborateurs pour accompagner les consultants dans la recherche de l’information et de la prise de contact avec des experts. Selon Adi Pradhan, Associate Partner de McKinsey, Lilli permet de gagner jusqu’à 20% de productivité en moyenne sur des tâches basiques. Le cabinet EY a lui aussi lancé son outil EY.IA au niveau du groupe pour l’ensemble des métiers et les consultants de EY-Parthenon. D’autres cabinets s’appuient sur des intelligences artificielles existantes, intégrées en interne pour respecter la confidentialité des données. Par exemple, PMP Strategy utilise ChatGpt et met à disposition de ses consultants des indications à suivre pour utiliser au mieux l’IA de Sam Altman.
L’objectif des cabinets de Conseil en stratégie est de faire des consultants en stratégie de demain, des consultants augmentés à l’intelligence artificielle. L’histoire est en marche, affaire à suivre…
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Nos vœux de fin d’année pour le Conseil en stratégie de 2024
Bon, soyons honnêtes, le Conseil en stratégie a subi une année 2023 difficile et on ne lui souhaite pas les mêmes problématiques pour 2024. Espérons que ce ralentissement économique s’estompe et que les missions reviennent pour redonner un vent de fraîcheur aux consultants dans les cabinets et aux recrutements. Pour l’intelligence artificielle, il est fort à parier que ce sujet restera central en 2024 et que les cabinets mettront les moyens nécessaires pour le développer. Enfin, même si nous ne l’avons pas évoqué dans ce bilan, espérons également que les sujets liés à la RSE/ESG continuent de se développer, comme c’est le cas depuis quelques années maintenant. Rendez-vous dans un an pour le bilan de 2024.
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